Le festiva l «Piano aux Jacobins» a entamé cette semaine une 36e édition qui s’annonce riche de découvertes d’artistes jamais entendus à Toulouse. Le pianiste Amir Katz est l’un d’eux. Cet amoureux de l’univers de Franz Schubert, dont il joue […]
Le festiva l «Piano aux Jacobins» a entamé cette semaine une 36e édition qui s’annonce riche de découvertes d’artistes jamais entendus à Toulouse. Le pianiste Amir Katz est l’un d’eux. Cet amoureux de l’univers de Franz Schubert, dont il joue souvent les huit impromptus en récital, s’est présenté avec ce répertoire au public du cloître des Jacobins. De ces deux cycles de quatre courtes pièces chacun, il devait donner des lectures palpitantes, à la fois puissantes et profondes, dénuées de maniérisme. Sous ses doigts, le piano médite, chante avec un naturel admirable, retrouvant ainsi l’essence mélodique qui fait tout le prix de l’art de Schubert. L’émotion, jamais forcée, jaillit du discours musical qu’Amir Katz maîtrise sans rupture aucune. Le pianiste terminera par la Wanderer-Fantaisie, la plus virtuose des œuvres pour piano de Schubert, et trois bis. Acclamé par le public, il avait ouvert la soirée par une Suite anglaise de Bach.